Non à l’huile de palme dans nos savons !
La petite voix de la démarche écoresponsable fait son chemin et le savon solide fait son grand retour dans nos salles de bain.
Pour autant, tous ces savons ne sont pas aussi propres qu’ils le disent.
En effet, si vous êtes attentifs aux compositions, vous aurez sans doute remarqué que l’huile de palme se glisse dans certains savons, même artisanaux.
Dans ce cas, elle fait généralement partie des 4 premiers ingrédients, sous l’appellation sodium palmate ou huile palmiste.
Certains fabricants qui n’assument pas son utilisation indiquent seulement huiles végétales. Mais ne soyons pas naïfs sur le terme végétal !!!
Pourquoi de l’huile de palme dans le savon ?
L’huile de palme est très utilisée en cosmétique pour 3 principales raisons :
- son coût peu élevé
- elle donne aux savons une mousse généreuse
- la texture finale est plus ferme qu’avec d’autres huiles plus vertueuses.
Mais il faut savoir que la production de cette huile est la principale cause de destruction des forêts primaires, notamment en Asie du sud-est.
La demande en huile de palme explose. La conquête de nouveaux territoires détruit les écosystèmes locaux et entraîne la pollution des cours d’eau.
Certes, il existe une filière bio et durable moins destructrice soutenue par WWF, mais il semble difficile de savoir avec certitude si c’est bien celle qui est supposée être dans votre savon.
Durant la crise sanitaire que nous avons traversé, de nombreuses voies se sont élevées pour dénoncer la surexploitation de la nature par l’homme.
C’est pourquoi si nous voulons sincèrement mieux consommer il est important de boycotter l’huile de palme, notamment dans nos savons.
Comment bien choisir son savon ?
En privilégiant les formules qui commencent par sodium olivate (huile d’olive), sodium cocoate (huile de coco) ou sodium rapeseedate (huile de colza).
Et si vous voyez cannabis satura seed oil, pas de panique! Il s’agit d’huile de chanvre qui peut être produite en France.
N’oubliez jamais que les industriels tentent de surfer sur la vague du retour au naturel ! Ils savent communiquer sur les ingrédients qui les arrangent, même s’ils sont minoritaires …
Un joli packaging aux couleurs écolo ne fait pas forcément un produit vertueux.
Privilégions les circuits-courts et les artisans ayant une vraie démarche qualitative et environnementale.
En consultant leur site internet, ou en allant à leur rencontre, vous retrouverez leur histoire, leurs valeurs et leur mode de fabrication.
Tout cela vaut largement plus qu’un discours marketing bien travaillé aux accent de #greenwashing.
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